Démarche participative terminée depuis le Vendredi 16 décembre 2022

Rouen Flaubert est un grand projet urbain que la Métropole porte depuis plusieurs années. Il s'agit d'aménager une zone de friche de 90 ha située sur la rive gauche de la Seine, en entrée d’agglomération, à cheval sur les communes de Rouen et de Petit-Quevilly.
Ce projet a pour ambition de limiter l’étalement urbain en créant un nouveau quartier en coeur de ville. 2500 logements sont programmés, ainsi que des services et des équipements qui permettront à terme d'accueillir 15 000 usager·es.
- Le dispositif de concertation proposé pour le projet Rouen Flaubert
Pour préparer au mieux ce travail participatif, un webinaire de présentation du projet a été élaboré et communiqué aux citoyens et citoyennes volontaires. Celui-ci donne des éléments de présentation et de compréhension du projet, son historique et ses enjeux...
La concertation, initiée en octobre 2020, avait pour objectifs de :
- Proposer un espace de dialogue permettant à la Métropole de répondre aux questionnements qui ont été véhiculés sur ce projet.
- Permettre aux habitant·es et aux acteur·rices locaux d’exprimer leurs attentes pour ce quartier.
- Se donner la possibilité de faire évoluer le projet de manière à tenir compte des transformations sociétales (risques sanitaires notamment) et du changement climatique (risques d’inondation, canicules plus fréquentes...) dans une approche de résilience.
Plusieurs thématiques ont été identifiées par la Métropole conjointement avec les attentes des citoyens. Il a été décidé de les aborder en deux phases :
1ere phase (du 15 octobre au 15 avril 2021)
- La prise en compte et la maîtrise des risques naturels et industriels
- le devenir de la frange ouest du quartier, espace de transition entre les infrastructures routières, la zone industrialo-portuaire et la zone mixte habitat/activités
- l’aménagement du parc du canal au centre du quartier
- la nature et la biodiversité en ville
2ème phase (du 1er mars au 16 décembre 2022)
- la gestion des déplacements (voiture, transports collectifs, vélo, marche) en interne au quartier et pour le relier aux quartiers existants
- la qualité du logement, la modularité des espaces, les enjeux du vivre ensemble, de qualité de l'habiter et de partage des espaces
- les équipements et services publics du quartier
- l'engagement et la participation citoyenne dans la gestion du quartier
- Les modalités de concertation pour le projet Rouen Flaubert
Les ateliers de réflexion citoyenne
Une série d'ateliers de réflexion citoyenne a été organisée. Les participant·es sont tous des volontaires ayant signifié leur volonté de travailler sur le projet Rouen-Flaubert en répondant au questionnaire en ligne.
L’objectif de ces ateliers est de mobiliser des citoyen·nes, leur donner les moyens de maîtriser le sujet, l’ensemble des enjeux et les limites de chaque solution envisageable afin de pouvoir émettre un avis éclairé. Les travaux de ces ateliers ont fait l’objet d’une restitution publique (voir ci-dessous).Un groupe de travail pour les associations et les acteurs économiques locaux.
En parallèle des ateliers citoyens, et afin de garantir la mobilisation et l’expression de tous, une vingtaine d'acteur·rices locaux sont également mobilisés (réseau associatif local, acteur·rices institutionnels et économiques). Leurs travaux sont animés avec la même méthode et sur les mêmes thématiques que les ateliers de réflexion citoyenne.
Un atelier d'écriture collaborative "Bright miror"
Parmi les différents temps participatifs de ces ateliers, les citoyennes et citoyens ont été invité à un exercice d'écriture collaborative, destinée à imaginer le quartier Rouen-Flaubert dans le futur et raconter les usages qu'ils imaginent d'y être développés en 15 ans. Cet exerce d'imaginaire positif intitulé "Bright miror" a été piloté par Bluenove. Ces récits ont été transformés en podcasts audio que vous pouvez découvrir ici :
Des balades urbaines
Des balades urbaines et visites de chantier ont été organisées en mai 2021 afin de permettre au plus grand nombre de prendre part à cette concertation. Compte-tenu des conditions sanitaires liées à la crise du Covid19, les visites ont été limitées à 4 groupes de quelques personnes. D'autres balades pourront être programmées dans la seconde phase de la concertation.
Des réunions publiques
Cinq réunions publiques ont ponctué la démarche pour informer la population sur l'état d'avancement des réflexions liées à la concertation.
L'historique des événements et les compte-rendus d'ateliers, de réunions et de questionnaires sont accessibles ci-dessous
- 15 Octobre 2020 > 15 avril 2021 : Première phase de concertation
Initialement imaginé il y a plus de dix, ce projet doit être repensé avec la population et les acteurs du territoire et évoluer en fonction des attentes citoyennes, des enjeux sociaux, environnementaux et économiques d’aujourd’hui et demain.
Pour ce faire, une démarche de concertation en deux phases a été initiée en octobre 2020. Elle a pour but notamment de tenir compte d’une conscience accrue de l’urgence climatique, de la nécessité de construire une ville plus résiliente et des évolutions sociétales (liées entre autres à la pandémie du COVID) qui modifieront très durablement notre comportement, nos modes de vie et notre relation avec notre logement, notre travail ou encore notre façon de nous déplacer. C’est également l’opportunité de réfléchir ensemble aux modifications qu’il faut apporter au projet pour tenir compte de sa proximité avec la zone industrielle, problématique d'autant plus prégnante depuis l'accident industriel de Lubrizol en septembre 2019.
S’agissant d’un projet à rayonnement métropolitain, la concertation est ouverte à l'ensemble des habitant·e·s des 71 communes de la Métropole Rouen Normandie, ainsi qu'aux réseaux associatifs, acteurs économiques et usager·es du territoire.
Une première phase de concertation a eu lieu du 15 octobre au 15 avril 2021 pour requestionner les grandes composantes du projet urbain et du plan guide à travers la prise en compte des risques naturels et industriels, et la redéfinition des objectifs de nature en ville pour l’aménagement de ce quartier.
- 1er mars 2022 > 16 décembre 2022 : Deuxième phase de concertation
La deuxième phase de concertation qui s'est étendue du 1er mars au 16 décembre 2022, était séquencée en deux périodes : mars-juin (sur les thématiques du logement et de la mobilité) et septembre-décembre (sur les thématiques des équipements et de l'engagement citoyen). Un Panel citoyen d’une trentaine d’habitant·es s'est mobilisé pour travailler avec nous.
- Le panel citoyen Flaubert
De janvier 2021 à décembre 2022, un groupe de citoyen·nes bénévole s'est réuni à intervalles réguliers à l'occasion d'ateliers de travail sur les quatre thématiques identifiées au lancement de la concertation. Ce travail de co-construction a été déterminant pour faire avancer le projet.
Une quarantaine de personnes ont participé à près d'une vingtaine d'ateliers, ont apporté leurs contribution à ce projet de grande envergure pendant près de deux ans. Nous les remercions chaleureusement !
ACCÉDER AUX TRAVAUX DES GROUPES CITOYENS ET ACTEUR·RICES LOCAUX
- La mobilisation du Conseil de développement Durable
Le Conseil de développement durable est une instance de consultation avec la société civile au service de la dynamique du territoire et de la démocratie participative. L'instance est paritaire et compte au 1er janvier 2024 68 structures adhérentes et 10 personnalités qualifiées, répartis en trois catégories d’acteurs :
- Institutionnels, organismes publics et assimilés
- Associatifs, initiatives citoyennes, collectifs
- Economiques, organisations socio-professionnelles et syndicales
Sa composition reflète la volonté de représenter l’ensemble des forces vives du territoire, en respectant les objectifs de parité, d’équilibre territorial, économique, sociologique….
Le CDD dispose de différents comités thématiques. Parmi eux, le comité d’évaluation de la transition sociale et écologique (CCCAT) a été mobilisé pour formaliser une contribution au projet de futur quartier Flaubert. Le CCCAT s’est interrogé sur la manière dont il pouvait contribuer de manière singulière et utile au projet. Le prisme choisi pour cette contribution est : « le bien être des habitants et des usagers », afin de replacer l’humain et son bien vivre au cœur de l’aménagement.
Actualités de la démarche
Documents sur le projet
- [Rouen Flaubert] Plans et guides (245.07 Mo)
Vous devez disposer d'un compte et être connecté pour pouvoir déposer votre avis.
Connectez-vous ou inscrivez-vous
Avis et commentaires (24)
Bonjour, je participe aux ateliers participatif sur ce dossier.
Lors du 2ème atelier, nous avons évoquer la "fameuse" zone de transition. Au moment du vote, j'ai choisi l'option de reboisement complet. Aujourd'hui, je suis de plus en plus motivé par cette option. Je me suis renseigné et j'ai vu de de nombreux projets de reboisement urbains existaient. On y parle en particulier de la méthode MIYAWAKI en périphérie de Paris, à Nantes ou à Mulhouse.
C'est une opportunité pour l'agglo d'avoir une forêt en pleine ville. On peut y ajouter quelques idées locales :
1- s'inspirer des clos masures du pays de Caux, un haut talus planté d'arbres
2-un verger avec les arbres fruitiers de notre région
3-une mare pour la faune sur une partie protégée de la forêt qui serait interdite à l'homme
Si d'autres personnes souhaitent défendre ce type de projet, je suis disposé à me joindre à elles.
merci.
Je trouve que le terme foret est très excessive.
Il faut aussi du Foncier pour Rouen.
Rouen est entouré de foret ms les gens n'y vont pas alors pourquoi iraient ils rive gauche a coté de de Lubrizol et d'un autoroute vu que le contournement va se faire par l'ouest je suis dubitatif.
N'oublions pas qu'il faut minimum trente ans pour qu'elle pousse.
Il faut un équilibre foncier verdure et un centre culturel ou un nouveau stade de foot pour rendre le quartier attractif.
Faire du R+6+7 densifier en hauteur pour gagner des espaces au sol.
Après quand je vois Luciline ça fait peur d'investir ds ce genre de quartier quand je vois la circulation Mont Riboudet, Pont Flaubert, quai Ferdinand Lesseps, la qualité des immeubles médiocre mal finis pour un prix exorbitant ça fait peur !!! à moins de faire de la défiscalisation.. ms n'est ce pas ça le problème !!!
Bref faire quelque chose d'équilibré harmonieux et on verra le résultat dans 10 ou 15 ans car quand je vois le temps que ça prends sur Luciline faut pas être pressé.
J'imagine ce quartier "ceinturé" d'une boucle verte formant une forêt circulaire, habitée d'une faune composée de moutons, de renards et d’écureuils (à eux le corridor écologique, à nous la zoo à ciel ouvert toute l'année). Au milieu, les habitant s'y sentiraient à la fois proches de la nature et de la ville mais "protégés" des risques anthropiques par ce bouclier végétal. Les badauds n 'auraient plus qu'à rejoindre le quartier le week-end pour s'aventurer en terre inconnue.
Pour l'habitat et afin de s'exonérer de la pollution de sols, je propose de construire en R+1 et de laisser les rez de chaussée pour le parking des voitures (aéré naturellement) sur le modèle de l'hôtel Campanile, rue de la Motte à Rouen.
Comme beaucoup d'autres commentaires, le mieux serait de profiter de ce vaste espace en ville pour créer le grand parc dont Rouen a tant besoin ! La ville manque d'espaces verts et mis à part le jardin des plantes, ne bénéficie d'un beau et grand parc à l'instar d'autres métropoles. C'est le lieu et le moment idéal pour créer ce poumon vert dont les Rouennais ont tant besoin. Nous avons la chance d'être en Normandie, gardons l'âme de cette région et créons un parc riche en arbres, arbustes, plans d'eau, promenades, fontaines... S'il le projet est intégré à son environnement, il pourrait même faire le pont avec la presqu'île Roller... Bref, prouvez-nous que vous êtes attentifs aux citoyens et non aux lobbys immobilier. Le quartier Luciline devrait servir de leçon : très peu de verdure, architecture aucunement cohérente avec le style de la région, piètre qualité des matériaux utilisés... Inutile de refaire ces erreurs. De nombreuses friches dans la métropoles pourraient accueillir des entreprises et en ce qui concerne les logements, idem. Stop à l'urbanisation à outrance, Rouen est assez bétonné comme ça et les constructions des dernières années sont, honnêtement, hideuses pour une ville chargée d'histoire comme Rouen (Luciline, nouvel immeuble Habitat 76 avenue Jean Rondeau...).
Nous garderons tous en mémoire ce terrible incendie de septembre 2019. Est-ce cependant utile de rappeler que le nuage ne s’est pas arrêté sur la rive gauche mais a progressé sur toute la rive droite et jusqu’à des centaines de kilomètres ? Les industries sont ancrées dans l’histoire de notre territoire, il nous faut composer avec. L’enjeu majeur est de trouver l’équation entre attractivité et maintien de nos emplois - y compris dans les industries. Cela passe d’une part, dans la suggestion d’un cadre de vie agréable (la Seine, les espaces verts, loisirs, infrastructures mais aussi une offre de logements de qualité - ce dont nous souffrons cruellement et notamment sur l’hypercentre de la ville de Rouen, si joli soit-il) et une activité économique à la hauteur de notre Métropole. Pour attirer ou a minima fixer les populations, il est donc important d’engager / poursuivre la rénovation lourde et la construction de logements. Il est aussi indispensable de pouvoir accueillir de nouvelles entreprises et de proposer de la même façon des bureaux / locaux d’activité de qualité. Le quartier Flaubert y trouve tout son sens et contribuera au rayonnement de La Métropole. Il doit proposer une mixité d’usages (commerces, logements, bureaux, espaces verts, crèche..) ponctués de lieux de vie partagés (co-working , conciergerie, potagers, permaculture - aidés par l’association les cocottes urbaines ?...) privilégiant des espaces verts dignes de ce nom et surélever les constructions, le secteur le permet (évitons la proximité entre les immeubles que nous connaissons par exemple quartier Luciline). Tout cela ne peut se faire qu’en étant intransigeants avec les entreprises sensibles de notre territoire : aurons-nous un jour le fin mot de l’incendie «Lubrizol » ? Ou dernièrement ces soit-disants feux de cheminée qui ont « embaumé » notre environnement ? Nous ne pouvons nous permettre à nouveau ces failles, il en va de l’attractivité de notre territoire et des efforts permanents que ses habitants déploient pour attirer de nouveaux talents.